Text Diskussion:August Lustig/A. Lustig Sämtliche Werke: Band 1/Im Spotjohr.
En français
[Quälltäxt bearbeite]En automne.
Le dimanche, nous allions encore
Nous promener ensemble dans la forêt,
On pouvait encore sortir, ma foi,
C’était magnifique, de marcher,
Et le temps, il était encore doux,
N’est-ce-pas mon enfant ?
Pour la dernière fois nous sommes allés là-bas,
Pour voir cette splendeur, cette tardive,
Comme la forêt était donc belle,
Dans son habit, dans son rouge,
Que la nature lui file pour l’automne !
N’est-ce-pas mon enfant ?
Comme les arbres apparaissaient si bigarrés,
Aves toutes ces couleurs,
Que les feuilles prennent alors,
Avant qu’elles ne tombent !
Et comme disparaît cette splendeur si rapidement !
N’est-ce-pas mon enfant ?
Déjà aujourd’hui, le brouillard est là,
Le givre aussi s’installe,
Et on voit déjà toutes les feuilles
Virevolter dans le vent du nord !
On n’est maintenant plus d’humeur à sortir,
N’est-ce-pas mon enfant ?
Maintenant il fait de nouveau bon dans la petite pièce,
Où le feu dans le poêle en faïence
Nous chante sa chansonnette,
Où le petit chat dort bien volontiers.
Qu’est-ce qu’on en a à faire du vent ?
N’est-ce-pas mon enfant ?
Et comme il fait bon la nuit aussi
Seul à la lueur de la lampe !
Comme le temps file alors agréablement
Dans l’intimité de la chambre
Avec un livre, le meilleur de tous les amis !
N’est-ce-pas mon enfant ?
Assurément nous aimons l’été,
A contrecœur nous séparons de lui ;
Mais aussi maussade l’hiver soit-il,
Il a aussi ses joies,
En cela il n’est pas vraiment notre ennemi !
N’est-ce-pas mon enfant ?
Travaille toujours bien à cela,
Et utilise-le bien,
Ainsi, non seulement il passe plus vite,
Il t’apportera encore de nombreux avantages ;
Car qui prie bien, celui-là dort sereinement !
N’est-ce-pas mon enfant ?